Caractéristiques générales
Ce fleuve d’une longueur de 1012 kilomètres – le plus long de France- prend sa source au Mont Gerbier-de-Jonc dans les Cévennes à 1408 mètres d’altitude. C’est un cours d’eau large souvent de 300 à 400 mètres, au débit irrégulier, au cours changeant, au lit encombré de bancs de sable.
La Loire entre en Saône-et-Loire au sud-ouest du département, le traverse sur 20 kilomètres et le sépare ensuite de celui de l’Allier sur une distance d’environ 78 kilomètres.
La Loire s’oppose à la Saône non seulement par sa position géographique, mais également par son aspect sauvage. Ici, plus de bateaux, mais quelques barques de pêche, plus de quais, de ports ou de chenal de navigation, mais des bancs de sable, des îles, des embâcles et des zones d’érosion. La Loire reste indomptée, et son intérêt pour la pêche en est d’autant plus grand.
Offrant une succession de courants, de vastes bancs de sable et de veines profondes, la Loire procure des sensations que le pêcheur ne retrouvera pas ailleurs dans le département.
Bien que sauvage, le Fleuve subit cependant d’importantes variations de niveaux dues aux lâchers des barrages de Grangent et Villerest situés en amont dans le département de la Loire. Ces montées intempestives peuvent parfois être gênantes, mais sont aussi l’occasion de belles pêches de carnassiers.
Si le brochet est bien présent dans les reculées, près des berges effondrées ou à proximité des embâcles, les populations de sandre sont aussi bien développées avec une préférence pour les zones oxygénées comme les radiers de pont.
Moins présent que sur la Saône, le silure a colonisé la Loire dans notre département depuis longtemps. Les prises de sujets de tailles moyennes restent assez fréquentes. Quelques gros sujet ont pu être capturé ces derniers temps, le combat avec ces géants est encore plus impressionnant ici, car ils utilisent la force du courant et les obstacles immergés pour se débarrasser de nos lignes.
La carpe est assez peu pêchée dans la Loire. Pourtant, les communes sont ici très toniques et profilées pour lutter contre le courant. La prise d’un poisson de 6-7 kg dans ce fleuve vous donne souvent autant de sensation qu’une 12 kg en plan d’eau.
La présence de cyprinidés d’eaux vives tels que les barbeaux, hotus, vandoise et goujon raviront le pêcheur au coup. Les zones où le fond est plus dur vous permettront également de pêcher le gardon à la graine. Enfin, c’est le lieu idéal pour la pêche du goujon « à la jambière », alors mettez les pieds dans l’eau, remuez le sable et préparez la filoche !
Situation géographique :
BOURBON LANCY -
DIGOIN -
MARCIGNY -
IGUERANDE -
RESTRICTIONS :
Règles à respecter sur le secteur de l’Arrêté de Protection de Biotope :
En Saône-et-Loire, la Loire constitue un milieu écologique remarquable tant pour sa faune que pour sa flore et pour la dynamique naturelle de cette rivière. Il existe un arrêté de protection de biotope qui interdit l’accès à certains « îlots et grèves ».
Vous trouverez les modalités cet arrêté, ces interdictions et les délimitations cartographiques dans les deux documents (liens) ci dessous :
Principales dispositions de l’arrêté :
De manière à éviter le dérangement des oiseaux nichant à même le sol, sont interdits, sur les bancs de sable, graviers et galets, du 1er avril au 15 août :
• la pénétration des personnes et des chiens sur les îlots et grèves situés au sein de la zone de protection,
• l’accostage par quelque embarcation que ce soit et le stationnement
à proximité immédiate des grèves et îlots,
• le bivouac, le camping et l’allumage de feux,
• le survol par tout aéronef, même téléguidé, à moins de 150 m à la verticale des sites.
Ces interdictions concernent uniquement les bancs de sable, graviers et galets.
Des récentes analyses de poissons dans la Loire ont malheureusement témoignées d’une pollution aux PCB (polychlorobiphényles) (voir arrêté interpréfectoral dans la kiosque du site). La pêche aux lignes est autorisée mais cependant la consommation du poisson est restreinte par arrêté interpréfectoral. Cet arrêté indique que sont interdites à la consommation : « les anguilles, le silure, le barbeau, la carpe, la brème et le vairon,… . » Cette liste n’étant pas complètement définie, nous avons demandé à l’administration de clairement spécifier les espèces qu’il ne fallait pas consommer. A ce jour nous sommes dans l’attente d’une clarification sur le sujet.
Il peut être parfois difficile de pêcher en Loire en raison de la prolifération de certaines espèces de plantes, la Jussie et la renoncule des rivières.