Caractéristiques générales
L’Arroux entre dans le département de la Saône-et-Loire vers Igornay après un parcours de 25 km en Côte-d’Or. Jusqu’à Autun, elle n’est guère profonde (0,5 à 1 mètre en moyenne), dépasse rarement 10 mètres de large et ses rives sont assez encombrées.
Elle reçoit de nombreux petits affluents qui méritent le coup de ligne. Renforcée par les eaux du Ternin à Autun, la rivière prend ensuite une autre dimension. Plus large (20 à 25 mètres), elle offre une succession de radiers et de petites fosses (1.50 m maxi) entrecoupées de rochers, mais reste assez calme.
Alimentée par les eaux fraîches de nombreuses rivières de 1ère catégorie toutes intéressantes (la Celle, le Méchet, le Mesvrin…..), elle adopte un profil plus tumultueux à partir de Laizy, et ce jusqu’à Toulon, permettant encore le maintien de quelques belles truites sauvages. Relativement peu pêchée, l’Arroux zigzague au pied des montagnes morvandelles dans un cadre magnifique de pâturage et de bois.
Son lit est composé de galets et de sable, et de quelques herbiers dans les zones les plus calmes. Classée rivière à migrateurs, elle accueille encore la lamproie marine et l’anguille et peut-être bientôt l’alose et même le saumon dans les années à venir.
Situation géographique
EPINAC -
AUTUN -
ETANG-SUR-ARROUX -
MARMAGNE -
CHARBONNAT-SUR-ARROUX -
TOULON-SUR-ARROUX -
DIGOIN -
GUEUGNON -
Les carnassiers et les salmonidés
Rivière mixte, l’Arroux renferme encore de belles truites sauvages à la robe « noir et or » typique du Morvan. Présentes sur le secteur Laisy-Charbonnat, leur taille est assez élevée, 30 à 40 cm en moyenne, mais des poissons beaucoup plus gros existent.
Le vairon mort-manié, la mouche sèche et la noyée sont ici les techniques les plus rentables.
Le brochet et la perche constituent les deux carnassiers dominants du parcours, sandres et silures se cantonnant plutôt en aval de Toulon.
Sans être extraordinaire, la population de brochets de l’Arroux est digne d’intérêt avec beaucoup de poissons de 60 à 70 cm, et parfois surprise d’un bec frôlant le mètre.
Toutes les techniques actives sont efficaces ici. Courantes, les perches mordent bien à la « tournante », aux leurres souples et au lombric dandiné dans les racines.
Carpes-poissons blancs
Barbeaux, chevesnes, gardons, ablettes, goujons et vairon foisonnent, accompagnés de brèmes, tanches dans les secteurs les plus calmes.
Plus adoptées pour la friture, la pêche au coup classique est avantageusement remplacée par l’anglaise (feeder) pour chercher les barbeaux dans les fosses.
A noter que dès les beaux jours, la pêche à la mouche sèche est meurtrière sur les chevesnes.
Bien que les trous les plus profonds abritent quelques beaux spécimens, les carpes se tiennent plutôt en aval de Toulon-sur-Arroux.